Un disque de musiques atmosphériques, cinématographiques, presque des vers d’oreille, que j’écoute en boucle depuis deux semaines et dont je ne me lasse pas.
— Nathalie Petrowski, La Presse, 10/05/15
C’est un disque cinématographique sans être la bande sonore d’un film. C’est un raffinement mélodique, une fanfare délicate, un folk de chambre, un jazz au féminin, des choeurs tout court, une asymétrie dans les notes fluides, des instruments vagabonds et la crème des musiciens de Montréal. C’est un portrait personnel à l’abri des genres, composé en chantant pour se calmer de l’état de mère d’un nouveau-né. Il a la double identité. D’où le chant en portugais qui sort comme une berceuse et plus tard, ce fond de samba cançao plus percussif. Mais l’ensemble reflète cette fleur délicate que Blanche évoque au début. Contrebassiste, arrangeuse et compositrice formée en jazz, elle s’est fait connaître avec nombres d’artistes très différents, dont Christine Tassan, Marco Calliari, Clémence et la Pour Pour. Pour son premier album, elle livre une odyssée à la fois tendre et contagieuse.
— Yves Bernard, Le Devoir, 29/05/15
Paysages du jour tranquille est un premier opus serein, fragile et infiniment doux qui s’attarde aux petits bonheurs et aux choses de la vie. [...] C’est rempli d’humanité, de frissonements, et ça sonne juste.
— Ralph Boncy, Ici Musique, 16/06/15
Un grand talent. Paysages du jour tranquille est accrocheur, prenant, agréable à réécouter. Blanche Baillargeon a le sens de la mélodie et des accords hors normes. Je l’ai écouté 4 fois d’affilée!
— Francine Grimaldi, Samedi et rien d'autre, 9/05/15
★★★★½

Fille de la cinéaste Paule Baillargeon, la contrebassiste et chanteuse Blanche nous entraîne dans son univers féerique. Du livret tout illustré qui ressemble à un conte pour enfants aux textes et compositions toutes aussi affriolantes les unes que les autres, voici ce qu’il est convenu d’appeler une très belle surprise. Avec tous les musiciens et amis qui se sont joints à la conception de cette odyssée, nous en tirons un bonheur incalculable. Elle nous charme par sa voix douce et, pour les amateurs de violoncelle, la sonorité est charnue, à l’image d’un Pablo Casals.
— Christophe Rodriguez, Journal de Montréal, 29/05/15
Blanche Baillargeon fait dans la musique de chambre jazzo-brésilienne, force est d’observer à l’écoute de cet album ambitieux. Nous voilà donc au Brésil des années 60 et 70, nous voilà sur des terres voisines que labourent Egberto Gismonti, Chico Buarque, Gilberto Gil, Caetano Veloso et autres Arto Lindsay. Mais aussi sur les pâturages d’un jazz lyrique et calme qui rappelle parfois les relectures d’hymnes résistants du Charlie Haden Liberation Orchestra.
— Alain Brunet, La Presse, 23/05/15
Un album vraiment magnifique.
— Monique Giroux, Ici Musique, 13/06/15
Très agréable... tout en nuances et en douceur. Très cinématographique et varié. Un projet qui vient du cœur... un beau disque à se procurer!
— Frédéric Lambert: Médium large, 08/05/15
Le nouveau CD de Blanche Baillargeon est d’une beauté apaisante. Mélodies élégantes dans leur méditations. La contrebasse de Blanche entraîne en ses accords des lignes harmoniques qui touchent l’âme avec une douzaine d’autres instruments de pure présence. Aussi, un choeur inoubliable avec un solo surprise. Une musique neuve, toute en douceur. Adieu Gonzalez, salut Blanche! Je préfère tes «Paysages» à «Chambers». De plus, ce «jour tranquille» est enluminé par un album riche de dessins délicats de Paule. Que demander de plus? Bravo pour cet opus rafraîchissant et personnel!
— Jean Royer, 27 avril 2015, Facebook
Un disque magnifique qui rappelle un peu la luxuriance mélodique et harmonique de certaines oeuvres de Myriam Alter, particulièrement “ If “ et “ Where is there “. Des textures de bois, de cuivre, de cordes et de voix somptueuses. Une fort jolie voix qui chante bien le Brésil. Attention, cette Blanche Baillargeon nous amènera loin. Prenez la route avec elle.
— Daniel Gourd, 24 avril, Facebook
Pour les amoureux de musique intelligente et sentie... j’ai tout arrêté le temps d’écouter.
Prise de son minutieuse où l’on entend aussi le cri des oiseaux...des consonances à la Nino Rota... influence marquée de la Fanfare Pourpour... peut-être aussi de Lorraine Desmarais... à un moment donné, j’ai pensé à la trompette de Michael Mantler dans un bon vieux Carla Bley... et en fermant les yeux, j’imaginais facilement Giulietta Masina déambulant sur cette musique sublime de Blanche Baillargeon. Les premières couleurs de ce printemps qui se veut tardif nous parviennent dans les illustrations fleuries, naïves et vivantes de la Madre, la magnifique Paule Baillargeon. Vous pourrez, vous aussi, assister à la naissance des “Paysages du jour tranquille” dont le lancement sera le 7 mai prochain.
Offrez-vous ce plaisir qui est en fait, un pur ravissement.
— Marie S. Comptois, 21 avril, Facebook