“Le cœur du NID, c’est le foisonnement des musiques composées par la contrebassiste et chanteuse Blanche Baillargeon pour décrire le bruissement de la forêt, l’envol des oiseaux et la lumière dans le paysage. Portés par un son lyrique et charnu, des poèmes se déposent sur des airs tranquilles, des mélodies luxuriantes racontent des histoires. LE NID est un concert somptueux et fragile, vivant comme le désir.”
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Chères et chers diffuseur.e.s, bienvenue sur cette page. Vous y trouverez la musique du nouvel album, des extraits vidéos du spectacle, et un peu de lecture. Nous vous souhaitons une bonne visite, et au plaisir de déposer le Nid chez vous!
“Le nid, son deuxième album, a tellement ravi, déjà. Une semaine de joie tout le tour du nid. Quarante minutes d’un concentré de printemps, renouvelable, inépuisable [...] Et il fallait trouver une manière à elle : sa sorte de combinatoire. Un art de la juxtaposition, pourrait-on dire. Les mots sans trop de bruit autour, le coussin de la contrebasse, ici un piano, là des guitares (des acoustiques, des électriques parfois « pas trop propres »), puis, à mi-chemin, un déploiement instrumental : violoncelle, clarinette, flûtes, percussions, batterie au besoin. Comme si les mélodies avaient deux façons d’exister, l’une à proximité, l’autre dans le paysage.”
EXTRAITS DU SPECTACLE
“Si Le Nid m’avait déjà charmé avec son côté intimiste et ses compositions enveloppantes, la version en concert de ce soir a amené les compositions au-delà du disque, autant par les interprétations impeccables avec des musiciens de talent mais aussi avec ses trouvailles sonores recherchées, qui ont intégré le concept avec bonheur comme une agréable surprise et projeté le son différemment pour une expérience aboutie et maîtrisée. [...]
Le spectacle est magnifique.”
“Déployant ses ailes tels ces oiseaux dont l’image revient comme un leitmotiv au fil de son nouvel album, la chanteuse et contrebassiste Blanche Baillargeon signe Le Nid, dont les délicates brindilles poétiques, la voix éthérée et la force mélodique, patiemment tissées durant cinq années, annoncent un magnifique printemps. Aérien, lyrique et envoûtant, délicat mais puissant, ce «Nid» est un long et foisonnant poème musical qui plane entre des ciels d’azur et des atmosphères plus mélancoliques, dessinant au passage «le bruissement de la forêt, l’envol des oiseaux ou la lumière» des paysages. Il révèle tout le talent et la maturité de cette compositrice montréalaise qui, longtemps, a vécu dans l’ombre d’autres oiseaux rares.
Pour la première fois, Blanche Baillargeon a eu assez confiance en ses moyens pour s’autoriser à assumer elle-même la réalisation et la production de ce disque traversé de cordes... et de poèmes de Patrice Desbiens. Bien lui en prit : ce splendide album-concept (de 13 morceaux dont, quelques pistes instrumentales) plane dans les hauteurs, sans redescendre jamais de ses rameaux.”
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BIOGRAPHIE
Contrebassiste, chanteuse, compositrice et arrangeure, Blanche Baillargeon est une artiste complète qui œuvre dans le milieu musical depuis bientôt 20 ans.
C’est à tout juste 19 ans qu’elle débute sa carrière comme bassiste et contrabassiste. Elle fait ses armes dans de multiples groupes aux styles variés, explorant les musiques cubaine, brésilienne, turque, algérienne, bulgare, italienne, la chanson française ou le rock avec un plaisir égal et une curiosité toujours renouvelée. Au fil du temps, elle cumulera une quinzaine d’enregistrements studio, plusieurs centaines de spectacles ici et ailleurs et de multiples bourses et prix. C’est au sein des groupes Christine Tassan et les Imposteures (jazz manouche) et Misses Satchmo (swing) qu’elle nourrira ses plus longues collaborations.
Photo: Camille Gladu-Drouin
Paysages du jour tranquille
En 2015, elle marque un tournant décisif de sa carrière en passant à l’avant-scène avec la sortie de son tout premier album, Paysages du jour tranquille. L’œuvre propose une signature unique, abondamment nourrie par des années d’exploration musicale et par le talent manifeste de compositrice et d’arrangeure de la musicienne. L'univers cinématographique, feutré et intime de cet «opus serein, fragile et infiniment doux» (Ralph Boncy) conquiert rapidement un public enthousiaste, et l’album est abondamment et chaleureusement salué par la critique.
Le nid
C’est à l’hiver 2023, au terme d’un processus créatif soutenu par le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts du Canada, que paraît Le Nid, fort attendu par les auditeurs des Paysages. Cet opus tout neuf leur propose une suite qui tient davantage de l’envol que de la contemplation, comme autant de tableaux qui évoquent une nature humaine brute, vivante, mouvante.
Sur Le Nid figurent d’exceptionnel.le.s musicien.ne.s : Chantale Morin au piano, Sacha Daoud à la batterie, Guillaume Bourque à la clarinette basse, Sheila Hannigan au violoncelle, Alex Dodier et Gabriel Schwartz aux flûtes, Jeffrey Moseley à la guitare ou Lex French à la trompette participent tous avec un égal talent à l’architecture de l’œuvre, finement mixée par Jérémi Roy. Un livret d’art magnifiquement illustré par l’artiste Marin Blanc accompagne le tout: c’est une œuvre complète et aboutie que nous propose Blanche.
Le Nid propose un nombre égal de pièces chantées et instrumentales. C’est en effet tout naturellement que des chansons ont trouvé leur chemin dans le répertoire : car si Blanche est dans la sphère publique une musicienne, elle est avant tout touchée par l’art en général et l’écriture en particulier, une pratique quasiment secrète qu’elle n’a jamais cessé de nourrir, alimentant sporadiquement un blogue très apprécié de ses lecteurs. C’est cette propension à l’écriture qui l’amènera à composer pour Le Nid quelques textes délicatement portés par des mélodies toujours éloquentes. Son amour des mots a également trouvé un refuge inattendu dans ceux du poète franco-ontarien Patrice Desbiens, qu’elle met aussi finement en musique dans Le Nid.
Foisonnant, libre et toujours sensible : le second opus de la musicienne est la suite naturelle et joyeuse d’un parcours riche et surprenant. Blanche Baillargeon n’a pas fini d’étonner.